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Céréales L’AGPB mise sur la gestion des risques

Le syndicat des producteurs de céréales propose un système d’assurances fondé sur quatre piliers : une aide directe conséquente, une épargne de précaution individuelle, une assurance climatique efficace et une assurance chiffre d’affaires individuelle et à financement privé. Objectif : recréer de la visibilité pour les producteurs « pour continuer à innover, inventer et investir ».

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Dans le cadre de son prochain congrès à Orléans les 8 et 9 février 2017, l’AGPB (Assemblée générale des producteurs de blé) présentera ses « orientations stratégiques pour la gestion des risques climatiques et économiques ». Selon Philippe Pinta, président du syndicat, l’objectif est de « redonner de la visibilité pour les producteurs dans un contexte particulièrement difficile » faisant suite à la mauvaise récolte de 2016.

 

Et de rappeler que l’an dernier, les revenus des céréaliers ont plongé pour devenir fortement négatifs entre –25 000 et –30 000 € par actif. « Un triste record qui porte à 75 % le nombre de producteurs de grains avec un revenu nul ou négatif, après prélèvement des cotisations sociales. » Pour certaines exploitations, notamment dans les zones intermédiaires, c’est la troisième année difficile.

Stratégie basée sur quatre outils

Faisant suite à ce constat, l’AGPB propose de « construire un système hiérarchisé d’assurances basé sur quatre outils majeurs » :

 

Ces propositions « reposent sur une stratégie de mise en place progressive, avec des mesures applicables dès 2017. Nous ne souhaitons pas faire table rase du passé, insiste Philippe Pinta. Certains outils déjà existants sont à améliorer, d’autres sont à créer, et cela sans attendre la nouvelle Pac 2020. »

 

Le président de l’AGPB a par ailleurs précisé que ces propositions avaient été discutées avec les autres associations spécialisées que sont la Fop (Fédération des producteurs d’oléagineux) et l’AGPM (Association générale des producteurs de maïs). Pour autant, les trois syndicats ont décidé de mettre la structure Orama (union des grandes cultures) en sommeil du fait de questions d’ego et de gouvernance en son sein.

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